C'est ce que chantait Alain Bashung dans mon jeune temps. Une chanson que j'ai eu en tête toute la journée.
Tout un évènement, plein de couleur, de bruit, de fanatisme, de chaleur (lire sueur).
Bref, un très beau moment. Qui a gagné ? Sais pas. Mais on l'a vu.
Aujourd'hui, et ce afin d'alléger un peu les efforts des plus jeunes jambes (étrange non ?) ces dernières ont bénéficiées de l'apport des trottinettes des enfants Rault.
Une bonne idée car la chaleur était particulièrement écrasante aujourd'hui.
Nous avons donc quitté le logis plus tôt afin d'avoir le temps de faire une excursion touristique avant l'heure où les cyclistes étaient attendus dans la ville. Nos pas nous ont alors menés vers le restaurant "À la petite chaise", tout simplement le plus vieux restaurant de Paris (1680). Nous avons alors eu droit à une sympatique visite des lieux et c'était facile de s'imaginer l'effervescence qui devait y règner à ces temps là.
Comme nous avions choisi de se rendre voir les cyclistes près de la place de la Concorde, il n'était pas déraisonnable de pousser une pointe vers l'île de la Cité.
Sur notre route, une rencontre toute simple et chaleureuse avec deux jeunes amoureux, amateurs d'aquarelle, Marie-Ange Choupis et Jacques Dubost, occupés qu'ils étaient à jouir de la vie et superviser les élèves de Marie-Ange qui peignaient le très beau pont Neuf (le plus vieux de Paris malgré son nom). Un moment fort sympathique. Vous pourrez admirer certaines de leurs oeuvres en consultants leurs sites grâce aux liens ci-hauts.
Dernière heure: 31 juillet, j'ai reçu de Jacques une photo de l'aquarelle qu'il avait lui-même réalisé avant notre arrivée. Vous la trouverez maintenant incorporée au diaporama de cette journée. Merci Jacques.
Par la suite, c'est assis au bord de la Seine que l'on a dégusté les sandwichs que Sophie nous avait préparés afin d'être d'attaque pour le restant de la journée.
Qui dit "île de la Cité", dit "cathédrale Notre-Dame".
Une belle réalisation vous savez. Incroyable de penser aux efforts et à la motivation des gens de cette époque pour ériger un tel monument. En tout cas, on a bien aimé.
Devant la cathédrale se trouve aussi la préfecture de police, que j'avais particulièrement hâte de voir étant donné son rôle lors de la libération de Paris. Cet en effet à cet endroit que les forces de police, et les FFI (la résistance), encouragés par l'arrivée imminente des forces alliées, ont tenu tête aux forces alors chancelantes des Allemands. On peut appercevoir les dommages causés par les tirs ennemis sur la facade de l'édifice, mon premier contact avec cette épisode de l'histoire de Paris qui me fascine. Ceci et les quelques plaques que l'on peut appercevoir, ça et là sur les murs d'édifices, partout dans la ville, qui relèvent les noms et les circonstances de la mort de certains civils lors de l'épisode de la libération.
Par la suite, petit arrêt devant l'hôtel de ville de Paris, où un certain Charles de Gaulle a prononcé un discours à la population, suite à la rédition des Allemand, dont une des phrases est restée célèbre "Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré ! libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l'appui et le concours de la France tout entière, de la France qui se bat, de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle." Remarquez qu'on n'y trouve pas une seule allusion aux alliés, sacré Charles va, il a le dont de sortir de ces phrase lui.
Il était maintenant temps de prendre la direction de notre rendez-vous sportif, tranquillement, comme tout ce que nous faisons ici, en montant la rue de Rivoli, près d'un certain musée de la Louve, ou quelque chose comme ça, jusqu'au très beau jardin des Tuileries, avec ses belles sculptures et ses bassins, dont celui avec les beaux petits voiliers comme ont voit dans les films. Nous avons eu le temps de bien profiter des lieus avant que le bruit des hélicoptères et des voitures officielles nous rappellent à l'ordre afin de regagner la foule agglutinée près des barricades.
C'est donc aux abords de la voie Georges Pompidou que nous avons finalement trouvé un de nos point de vue pour admirer, en plus de la Seine, les passages (à huit reprises au total) des coureurs qui complétaient ainsi leur 21e étapes de cette légendaire compétition.
L'accordéoniste ? j'ai vu son frère en fait, très doué d'ailleur, qui jouait de la trompette, du trombone, de la batterie et ...de l'accordéon, mais ce multi-instrumentiste ne correspondait pas à la description de l'objet de ma quête. Bel essai tout de même.
Vous trouverez de nouveau ci dessous une lien sur le fichier qui contient une partie de notre trajet d'aujourd'hui (il manque le début car j'ai démarré l'enregistreur trop tard) que vous pouvez ouvrir dans le logiciel "Google Earth".
dimanche 27 juillet 2008
S'abonner à :
Messages (Atom)