vendredi 8 août 2008

La vraie guerre

Pas celle des films, mais bien celle qu'à connue ce pays et particulièrement cette région.

C'était pour moi un point fort de notre voyage que de pouvoir déambuler dans ces lieux qui ont connus des moments aussi tragiques.

Notre première étape en partant du mont Saint-Michel, a été de nous rendre vers la ville de Saint-mère Église.

Une des ville importante croisée sur sur la route, fût celle de Saint-Lô, appelée la capitale des ruines dû au fait qu'elle fût rasée à 95% la veille du débarquement de Normandie. Assez étrange de voir d'ailleur un obus non-explosé planté dans une paroie de l'église de la ville. Moment fort émouvant pour Sophie et moi de voir le site que les allemands avait choisi pour procéder à de multiples exécutions lors de l'occupation de cette ville.

Finalement, arrivée à Sainte-Mère-Église. Il s'agit d'une ville célèbre dû au fait qu'elle fût la toute première ville de France à être libérée par les forces alliées. C'est en effet là que les premiers parachutistes, qui appuyaient alors les forces qui allaient bientôt débarquer, fûrent envoyé et c'est non sans difficultés qu'ils purent se rendrent maîtres des lieux. Le mannequin, accroché au clocher de l'église, représente le soldat John Steele qui resta accroché un long moment à ce même clocher alors que la bataille faisait rage plus bas sur la place.

Par la suite, cap sur les plages en tant que tel en débutant par celle plus à l'ouest, baptisée Utah par les alliées. C'est en voyant une petite maison au toît rouge que les responsables de cette opération réalisèrent qu'ils n'étaient pas tout à fait au bon endroit et purent en informer les barges qui approchaient afin de corriger leur trajectoire.

L'ensemble des côtes françaises situées au nord étaient tapissée d'ouvrages plus ou moins imposants, appelé "mur de l'atlantique", dont il reste de multiples vestiges encore bien visibles aujourd'hui.

La deuxième destination de la journée fût celle appelé Pointe-du-Hoc. Une cible importante pour les alliées car il s'y trouvait des pièces d'artilleries lourdes dont la portée menaçait les deux plages voisines (Utah et Omaha). Un groupe d'intervention spécial formé de "Rangers" (équivalent des Marines d'aujourd'hui) avait alors pour mission de s'emparer de cette pointe. Il leur fallait escalader des falaises sous les feux ennemis et combattre sans appui un ennemi qui connaissait l'importance de ce lieu. Sur les 220 Rangers chargées de cette mission, seuls 90 purent s'en tirer. Ces lieux sont impressionants aussi par les multiples cratères laissés par les bombes des avions qui avaient "préparé" l'endroit la vieille du débarquement.

Troisième destination, Omaha la sanglante. Il s'agit de la plage où à eu lieu le débarquement dépeint dans le film "Il faut sauver le soldat Ryan". Tous ont en têtes ces terribles images du début du film qui représentent semble-t-il assez fidèlement ce qu'ont vécu les Américains ce jour là. On devine par son surnom que cela ne s'était pas très bien passé pour eux. Les pertes fûrent presque de 1 000 tués et 2 000 blessés et disparus (quinze fois plus qu'à Utah Beach). On estime qu'un quart des pertes sont dues à des noyades.

Arrêt dans notre périples vers l'est à Longues-Sur-Mer, où se trouve une imposante batterie allemande remarquable par le fait qu'elle est la seule qui comporte encore tous ses canons.

Ensuite, poursuite vers la ville d'Arromanche-Les-Bains, zone qui avait été choisi pour l'installation du port artificiel qui servit à débarquer la majorité du matériel allié qui leur permit de libérer la France. On apercoit encore aujourd'hui les vestiges des gigantesques constructions, les brises lames, qui faisaient partie de ce port de fortune.

Somme toute, une très belle journée parsemée de très jolies villages et de très belles plages.

Une journée émouvante aussi où le contraste des baigneurs insouciants, et parfois ignorants pour certains, contrastait avec le cauchemar qu'ont vécus des milliers d'hommes voilà quelques années.

Ça valait le détour

C'est pas à la porte, mais le Mont Saint-Michel, c'est pas de la tarte.

Nous avons pris la route mardi matin, en croisant comme c'est souvent le cas, un élégant Parisien qui se rend travailler, avec habit et attaché-case, en utilisant le très pratique Vélib.

Le trajet, d'environ 4h30, nous a montré une campagne Normande un peu moins jolie que celle admirée lors de notre séjour dans la Loire et qualifiée de "jardin de la France" par un de nos hôtelier de ce séjour.

L'apparation soudaine du Mont Saint-Michel, en début d'après-midi, fût très spectaculaire. Le mont est relié à la terre par une bande de terre artificielle qui se termine par un généreux stationnement. La majorité de ce dernier se trouve d'ailleurs immergé à chaque marée haute et doit donc être libéré à temps, qui lors de notre séjour, se produisait à 21h00.

L'avantage de cette situation est qu'une bonne partie des touristes doit alors quitter les lieux, ce qui libère finalement les petites rues autrement fortement engorgées du mont.

C'est donc de peine et de misère que nous avons finalement réussi à atteindre la porte de notre chambre d'hôtel de l'auberge Saint-Pierre. Une visite de l'abbaye s'imposait alors et ce fût très intéressant de mettre les pieds dans ces lieux qui fêtent cette année leur 1300 ans d'existance.

Depuis 2001, les Fraternités monastiques de Jérusalem, venues de l’église Saint-Gervais de Paris assurent la présence religieuse au Mont et c'est probablement l'un de ces moine que nous avons appercu, agenouillé, au fond de l'église, occupé qu'il était à prier.

Le reste de l'après-midi fût alors consacré à un tour à pied du mont sur les sables considérés dangereux par beaucoup mais aussi bien amusants dans le contexte où nous nous trouvions. Il faut savoir que les nombreux morts attribués à la baie ont été causé par une multitudes de facteurs, dont la brune ou la témérité, qui n'étaient pas au rendez-vous lors de notre balade.

Après le dîner, il était de mise d'aller assister de nos propres yeux à la spectaculaire montée de la marée. Bon, oui elle est rapide, mais pour le cheval au galop, il faudra repasser. J'ai joint 4 photos prise à exactement une minute d'interval, et vous conviendrez que si un cheval n'arrive pas à suivre, et bien abattez-le.

La vue de ce mont, éclairé de façon spectaculaire, est extremement belle. Une très belle journée que nous n'oublierons pas de sitôt.