vendredi 1 août 2008

Du coup...la Loire

C'est beau.

Notre tenancier du Perce-Neige (deuxième dodo, à Vernou sur Brenne) le disait, le Val de Loire est le jardin de la France. Du coup, on serait plutôt porté à le croire.

Ben oui, des châteux, des demeures somptueuses mais aussi de charmants paysages de campagnes et de pittoresques petites villes avec leurs dédales de rues qui nous transportent directement au Moyen-Âge. Du coup, on tombe sous le charme.

J'aimerais du coup m'excuser auprès des plus fervents lecteurs pour cette absence de compte-rendus qu'il faut mettre sur le dos des limitations de notre technologie actuelle.

Alors donc, c'est tout d'abord à Orléans que la vigoureuse Passat nous conduisit, du coup, comme c'était l'heure du déjeuner, nous avons fait arrêt sous un charmant petit pont qui enjambe la Loire dans le but avoué de se sustenter et d'admirer le paysage.

Puis, direction château de Chambord, le plus vaste des châteaux de la Loire. Très impressionant mais nous nous sommes contenté d'en admirer l'extérieur dans le but de conserver nos énergies (et nos Euros du coup) pour d'autres destinations sélectionnées.

Par la suite, Blois. Quelle belle ville. Nous n'avons pas effectué la visite de son château mais avons grandement apprécié déambuler dans ses rues toutes plus charmantes les unes que les autres. Le secteur de la cathédrale était particulièrement enchanteur avec ses petits dédales piétonniers. Du coup, nous avons créché à l'hotel Le Savoie, tenu par un sympathique personnage qui fantasmait sur le Québec.



Le lendemain, direction château de Chenonceaux. Il s'agit du Monument Historique privé le plus visité de France. Et du coup, on comprend pourquoi. Sincèrement envoûtant. Sophie et moi avons vraiment flashé sur ce sympathique petit château qui nous avait d'ailleurs été recommandé par Isabelle (Rault).

Immédiatement après Chenonceaux, direction Amboise, qui possède aussi un château renommé mais également une demeure célèbre, soit le "Clos Lucé", dernière demeure où vécu un certain Léonardo da Vinci. Du coup, c'était très instructif et franchement impressionant de fouler le même sol que celui de ce génie.

Par la suite, direction Vernou sur Brenne pour notre dodo au très charmant gîte sus-mentionné. Sophie et moi dans une chambre qui donnait sur la cours intérieure et du coup, les enfants se retrouvaient au 1er à l'intérieur des murs de la maison.



3e jour, départ pour la ville de Tours, la plus grande ville de la région. l'itinéraire impliqué nous amenait à passer par les villes de Vouvray et Rochecorbon qui comporte une prospère industrie vignicole (comme toute la région du coup) mais avec la particuliarité de posséder plusieurs caves creusées à même les montagnes (Les caves troglodytiques). Un arrêt s'imposait afin d'expérimenter la spécialité locale (cépage de Chenin) et de visiter un des gros producteur, soit "la cave des producteurse de Vouvray". Ce producteur possède à lui seul plus de 2km de tunnel dans montagne dans le but de conserver et faire vieillir ses vins à des températures et taux d'humidité constant.

Ces tunnels ont été confectionnés à l'époque de l'érection des grandes églises et châteaux de la Loire afin de fournir la pierre de Tuffeau, du coup, les habitants ont réalisé le potentiel de ces lieux et ont converti plusieurs des ces sites en maisons habitables.

Également au menu de la journée, toujours dans l'esprit des tunnels, une visite aux grottes pétrifiantes de Savonnières. Dans lesquels s'écoule, depuis des milliers d'années, une eau saturée en calcaire qui forme une multitude de stalactites et stalagmites spectaculaires. De plus, les responsables des grottes y installent de multiples objets qui sont, au fil des semaines, à leur tour recouvert de calcaire, formant du coup des sculptures et objets d'art d'un genre unique.

Par la suite, retour illico à la maison en utilisant les très beaux autoroutes français où la limite de vitesse se situe souvent à 130km/hr. Mais du coup la beauté et la rapidité ont un prix, 20 Euros pour ce trajet (environ $32.00 CDN) en frais de péage. Ouch.



Alors voilà le résumé de cette très belle escapade dans le val de Loire. Des images que nous conserverons assurément longtemps, du coup.

Voilà maintenant une semaine bien sonnée que nous sommes en ces terres et sommes fiers d'avoir su conserver notre accent et nos expressions bien québécoises sans avoir, du coup, adoptés les expressions locales utilisées à outrance. Du coup, aucun danger d'imiter ainsi les Diane Tell et Marie-Josée Croze de ce monde.

Pour les ceuces que cela intéresse, voici encore les fichiers de nos trajets: