jeudi 14 août 2008

Paris, c'est fini

Finalement, dernière journée de ce merveilleux séjour.

Nous nous étions gardé un programme relativement chargé puisqu'il nous fallait retourner aux Catacombs, suite à nos deux autres essais infructueux, et que Sophie et moi avions décidé d'aller voir le musée d'Orsay, chaudement recommandé par ma soeur.

Et bien la troisième tentative aux Catacombes fût la bonne. Pas de file interminable ou de d'avarie au système électrique cette fois.

Résultat ? un vif succès. Nous avons parcouru 1.7 km dans les profondeurs de Paris et avons visité le mystérieux ossuaire des Catacombes. Cet ossuaire est constitué des ossements provenant de plusieurs cimetières de Paris qui ont été fermés au 18e siècle environ. Plus de 6 millions de personnes s'y trouveraient. Pas difficile d'y croire après avoir marché de longues minutes à travers ces dédales de murs d'ossements humains. Est-il necéssaire de préciser que nous étions impressionés.

Croyez-le ou non, selon des employés du site, certaines personnes tentent de subtiliser des cranes provenant de l'ossuaire afin de les conserver comme souvenir. À la fois macabre, irrespectueux et irresponable non ?

Les reste de l'après-midi consistait pour Sophie et moi en une visite du musée d'Orsay. Nous avions un peu hâte de voir des toiles un peu plus contemporaines que les 7357 autres toiles aperçus dans les multiples châteaux et ou musées visités jusqu'à présent.

Et bien oui, c'est à la fois un très beau musée et nous avons été comblés en fait d'oeuvres admirables. Nous avons bien pris le temps de contempler, tranquillement (lire sans les enfants) toutes les toiles qui nous intéressaient. Vous trouverez dans le diaporama, un résumé de celles qui nous ont le plus marqué, soit par leur qualités intrinsèques ou par leur notoriété.

Ainsi s'achève donc ce très beau voyage en terres françaises. Nous en repartons la tête pleines d'images et de souvenirs indélébiles.

Nous remercions chaleureusement la famille Rault pour leur chaleureux appartement et espérons qu'ils ont appréciés notre coin de pays autant que nous avons apprécié le leur, malgré le fait que la météo du Québec a connue de sérieuses ratés ces dernières semaines.

Merci à vous qui avez suivi ce blogue, votre présence constituait une motivation supplémentaire à son élaboration régulière.


Versailles rides again

Oh ben là, on était prêt. Levé à 7h30, partis à 8h30, stationnés à 9h00, dans le château à 9h30. C'est y pas beau ça ?

Pas de surprise ici, c'est d'un faste hors du commun. Une succession de pièces d'où déborde la dorure, la fioriture et toujours des toiles avec des membres de la royauté ou avec des personnages tourmentés et partiellement dénudés entourés de petits anges.

Michel trouvait, pour sa part, que toutes les chambres se ressemblaient. C'est qu'on a pas un grand fan de cette époque ici.

La longue promenade dans les jardins nous aura toutefois amené vers les petits et grands Trianon. Sorte de petits châteaux construits sous Louis XV et Louis XIV respectivement. Leurs environs habritaient aussi une ferme qui connue un franc succès auprès de Marianne. Et avouons le, c'était un très bel endroit.

Le retour vers le château de Versailles, par la voie du grand canal cette fois, nous aura vraiment fait comprendre toute la prestance de l'endroit. Oui c'est vraiment grandiose.

Sophie et moi avons complété la journée en s'offrant une deuxième petite soirée romantique à un restaurant situé près de l'appartement, soit le Nemrod. J'avais lu des critiques sur internet qui vantaient sa saucisse/Aligot et son acceuil. Et bien c'était vrai, nous avons dégusté un excellent repas sur la terrasse extérieure tout en dégustant une bonne bouteille de vin. Scène qui ne se répétera plus pour nous avant longtemps, à Paris du moins.

Demain, troisième essai pour les catacombes.

mercredi 13 août 2008

Pas seuls au château

Celui de Versailles, ze château.

Mauvaise idée d'y arriver à 12h00 un mardi, lendemain de jour de fermeture. Très mauvaise idée. On ne savait pas où s'arretait la très tortueuse file d'attente qui menait à la billeterie. 2 heures d'attente selon une employée, plus une bonne demi-heure pour l'autre file qui permet d'entrée dans le château.

Pfff, pas de problème, on retourne à Paris et on revient demain...plus tôt cette fois là.

Sur le retour à l'appartement, détour vers le Bois-de-Boulogne. Très grand et beau, avec dans le paysage des prostituées que les garçons ont tôt fait de repérer.

Aussi, dans le secteur, le stade de Rolland-Garros. Un autre endroit mythique, spécialement pour ma Sophie, toute joueuse de tennis qu'elle était à son adolescence. Et toute pamée qu'elle était sur le beau Björn Borg, six fois vainqueur du tournoi de Rolland-Garros.

Nous nous sommes donc promené, sans contrainte aucune, à l'intérieur des murs de ce très beau stade et avons pu fouler de nos pieds la terre du court central, témoin de tant de grands matchs.

Pour compléter la promenade de retour, il avait été convenu de faire un détour vers les Galeries Lafayette. Après avoir tourné une bonne demi-heure à la recherche d'un stationnement dans la rue, il a bien fallu conclure que seul le stationnement payant des Galeries pouvait nous acceuillir.

Bon, les Galeries en tant que tel, pas tellement impressionant. Bien sûr, le décor de la belle coupole est dur à battre mais pour le reste, c'est tout de même assez ordinaire. Les prix y sont bien sûr un peu plus élevés qu'ailleur, de l'aveu même d'un des vendeur, mais je ne saurais dire si il s'y trouvait des choses que l'on ne pourrait retrouver à Montréal.

Alors demain, Versailles prise deux.

lundi 11 août 2008

Paris= bateau mouche

C'était prévu, c'est un incontournable, c'est fait.

Nous avons pris une randonnée commentée d'une heure, avec départ au quai No. 3 près de la tour Eiffel de la compagnie, "Les bateaux Parisiens".

Très agréable de se promener ainsi, sans effort et de voir Paris du point de vue de la Seine.

En soirée, Sophie et moi sommes allés faire une sortie en amoureux, seuls, sans enfants.

Ah Paris le soir, quel plaisir.

Nous avons pris la direction de Saint-Germain-des-prés, et pris une consommation à la terrasse du mythique "Les deux Magots".

Par la suite, flanage sans but précis dans ce quartier envoûtant pour terminer le tout avec un repas en tête-à-tête à la brasserie Saint-Benoit. Bon, Sophie a bien apprécié son repas mais dans mon cas, une entrecôte presque tartare ne correspond pas à ma définition de "à point". Je l'ai mangé tout de même mais ne retournerai sûrement pas à cette table.

Une bien belle soirée quand même et ce, sans aucun compromis familiaux :-)

Ah oui, n'en cherchez pas les photos dans le diaporama. Pour la première fois depuis notre arrivée ici, j'ai quitté l'appartement sans avoir avec moi, l'étui de "avez-vous-vu-j'ai un-appareil-photo-et-je-suis-un-toutiste".

Les photos sont dans nos têtes, à Sophie et à moi... et elles sont très belles.

dimanche 10 août 2008

Au ralenti

Woh beck !

C'est qu'on est plus à la même vitesse là.

Tranquille, tranquille, tranquille en ce petit dimanche un peu maussade.

Voilà les derniers jours de voyage qui arrivent et nous sommes maintenant en mode super relax. Les principales activités ont été menés à bien et nous prenons le temps... de ne rien faire. Cool non ?

Nous pitonnons sur les ordis, écoutons les olympiques, regardons des films, etc.

Pas trop de stress. Que ceux qui travaillent présentement m'excusent.

Paris plage ?

Bien oui, vous avez bien lu.

Ce n'est pas intuitif de mettre ces deux mots côte à côte mais c'est bel et bien une réalité ici pour cet événement annuel où les berges de la Seine sont transformées en plage pour une période de 4 à 5 semaines.

Depuis des années, notre famille se fait un devoir de passer quelques jours à la plage. Un vrai pélerinage obligé. Mais voilà, cette année, ce rituel n'a pas eu lieu, même en Normandie car l'horaire serré ne le permettait pas. Alors voilà pourquoi l'événement Paris Plage nous convenait à merveille.

Assez paradoxal donc de se prélasser ainsi en regardant les bateaux-mouches se promener sur la Seine. Tout le monde y est aller de sa petite création de sable. Un beau moment quoi.

Nous avions entamé cette journée en se promenant dans le quartier du Marais et c'est là que j'ai enfin trouvé un repère d'accordéonnistes. Et qui plus est, la relève est là, preuve à l'appui avec cette photo du diaporama.

Le reste de la journée a été consacré à une promenade en voiture dans différents quartiers de Paris. Assez rigolo de conduire parmi la faune locale, les tours de rond-points en particulier, sont assez sportifs. Je me suis même permis de klaxonner des "toutistes" arrêtés aux abords de l'Arc-de-Triomphe.

Voilà qui complète une journée assez singulière et non, pas de coups de soleil à déclarer.

samedi 9 août 2008

Un petit musée sympa

Ben non, c'est une blague, ce musée est un monstre. Je parle bien entendu du Louvre. Un véritable dédale de pièces débordantes d'oeuvres inestimables.

La journés avait débutée simplement par une deuxième tentative pour visiter les catacombes de Paris. Je dis deuxième car nous avions mis fin à la première en réalisant qu'il aurait fallu patienter environ 1h30 pour en atteindre le guichet.

Donc, cette fois, c'est dès l'ouverture que nous nous sommes pointé sur place pour apprendre, après une bonne demi-heure d'attente, que les visites étaient annulées pour la journée suite à des problèmes électriques, causés, semble-t-il, par des cataphiles.

Partie remise donc pour cette visite qui intéresse nos enfants au plus haut point.

Sur le retour, alors que je marchais seul avec les deux garçons, une rencontre paradoxale avec la boutique "Paris accordéon". Une boutique célèbre dans le domaine qui me donne espoir de rencontrer un de ses client actif quelque part dans Paris mais également, sème un doute, du fait que la boutique était fermée, manque de clientèle ?

Autre endroit sur notre trajet, le théatre Montparnasse, qui nous concerne particulièrement du fait que la prochaine pièce à l'affiche, le 5 septembre prochain, sera "Le Diable Rouge", écrite par Antoine Rault, le papa de la famille avec qui nous avons fait notre échange de maison. Dommage que nous ne serons plus là à ce moment là pour y assister.

Qu'à cela ne tienne, le programme de la journée prévoyait une autre visite, celle là anticipée par les parents surtout, soit celle du musée du Louvre.

Un petit retour d'abord au jardin des Tuileries (là où les enfants avaient joué avec les petits voîliers lors de l'arrivée du tour de France) le temps de faire un petit tour de la Grande roue de Paris.

Donc pour le Louvre, tel que je le mentionnais, les quelques heures passées en ses murs nous ont surtout fait réaliser que c'est des jours entiers qu'il faudrait y consacrer. Mais, de façon réaliste, les quelques heures à notre disposition devaient être utilisés au maximum.

Nous avons donc débuté notre visite avec la section Égyptienne qui constitue le joyau du Louvre selon leur circulaire d'information. Facile à croire, nous étions tous impressionés par l'étendu des objets présents de même que par leur qualité de conservation. Certaines de ces pièces, quelques fois en bois, était encore presque intact après près de 4000 ans d'existance. Impressionant aussi de cotoyer une véritable momie près de la salle où se trouvait une multitude de sarcophages. Une vraie salle de montre d'Alfred Dallaire.

Par la suite, visite tout de même assez rapide, de différentes sections du musée en mettant l'accent sur les toiles et sculptures Françaises et Italiennes avec un petit détour du coté des antiquités Romaines.

Nous avons bien entendu rendu hommage aux incontournables du musée dont la célèbre Joconde. Nous étions bien préparé à ce rendez-vous suite au petit film documentaire que nous avions visionné à Amboise (dans le Loire), lors de la visite de la demeure de Leonardo Da Vinci.

Il est d'ailleurs quelque peu à déplorer le fait que cette dernière se trouve derrière une vitre à l'épreuve des balles (!) qui assombrit quelque peu la toile. De plus, la distance minimum qui nous est imposée rend l'appréciation de la toile encore plus difficile. Mais bon, c'est la rançon de la gloire j'imagine.

Une très belle visite donc, mais qui laisse une impression de gène du fait de n'avoir pu réellement apprécier qu'une infime partie des oeuvres présentées. On aurait envie de les avoir, une à une, dans son salon quelques jours, le temps de les regarder à souhait, tranquillement sans aucune diversion.

Mais somme toute, une très belle visite que les enfants ont apprécié d'avantage que ce que nous aurions pensé au préalable.


La vrai guerre (2)

Après notre dodo à Caen, retour sur les plages dans la section du débarquement qui mettait à l'honneur les britanniques, Canadiens et même Français.

Le premier arrêt eu lieu à Courseulles-sur-Mer où se trouve un très beau cimetière Canadien. Comme on s'imagine, bon nombre de ces soldats venait du Québec dont ce lieutenant de 22 ans, J.R. Grégoire, peut-être un parent lointain du coté de ma mère. Un lieu émouvant par le nombre de sépultures et la proximité que l'on ressent avec ces jeunes hommes partis se battre si loin.

Nous avons donc, par la suite, parcouru les dernières plages du débarquement, nommées Gold, Juno et Sword. Ce pelerinage s'est complété au petit musée de Ouistreham, musée installé dans un poste d'observation allemand qui relayait les positions des navires alliés aux différentes batteries de cette région. Assez étonnant d'ailleurs d'apprendre que même plusieurs heures après que les Anglais eurent investit la ville, cette station continuait d'opérer impunément dans l'indifférence générale.

Les responsables du musée ont recréé de multiples scènes fidèles à ce qui se passait dans ces lieux. Ont peut encore y voir le télémètre, out à fait fonctionnel, qui servait à déterminer avec précision la position des bateaux observés.

Ce musée hébergait également une des barge utilisée lors du débarquement, barge que Steven Spielberg a rénové et utilisé dans son film "Il faut sauver le soldat Ryan".

En quittant Ouistreham, il nous a fallu emprunter le pont, ou plutôt la réplique du pont, appelé Pegasus. Le premier objectif concret des alliés dans la nuit du débarquement. Ces derniers y ont envoyé 6 planeurs, chargés de soldats, qui, grâce à leur arrivée silencieuse, réussirent à capturer le pont en quelques minutes.

Terminé donc ce beau pélerinage de gars sur le sujet de la IIe guerre. J'en suis évidemment heureux mais c'est sûr que j'accepterais volontier d'y passer encore quelques semaines, oui oui, pour mieux appronfondir ce sujet si captivant.

Sophie me demande également de spécifié que la Normandie, c'est autre chose que le débarquement, et oui, sur un autre plan, il faut bien spécifier que nous avons été charmés par la multitudes de belles petites villes et de belles plages rencontrés le long de notre trajet.

La dernière étape de notre séjour en Normandie consistait à faire un arrêt dans la très belle ville de Honfleur. Reconnue pour son vieux port pittoresque, et pour le fait qu'un certain Samuel de Champlain y recruta un équipage en vue de son voyage qui l'amena à fonder la ville de Québec.

C'est dans un de ses nombreux restaurant que nous avons fait la connaissance d'un jeune couple québécois parti vivre une année complète d'aventure en vélo en Europe. Ces derniers célébraient ce soir là leur premier mois de voyage en s'offrant un rare repas au restaurant.

Par la suite, retour à Paris à travers les petites routes afin d'éviter les dispendieux postes de péages des autoroutes françaises. Nous avions bien en mémoire les 21 Euros ($34 cdn) que nous avait coûté notre retour de la Loire.


vendredi 8 août 2008

La vraie guerre

Pas celle des films, mais bien celle qu'à connue ce pays et particulièrement cette région.

C'était pour moi un point fort de notre voyage que de pouvoir déambuler dans ces lieux qui ont connus des moments aussi tragiques.

Notre première étape en partant du mont Saint-Michel, a été de nous rendre vers la ville de Saint-mère Église.

Une des ville importante croisée sur sur la route, fût celle de Saint-Lô, appelée la capitale des ruines dû au fait qu'elle fût rasée à 95% la veille du débarquement de Normandie. Assez étrange de voir d'ailleur un obus non-explosé planté dans une paroie de l'église de la ville. Moment fort émouvant pour Sophie et moi de voir le site que les allemands avait choisi pour procéder à de multiples exécutions lors de l'occupation de cette ville.

Finalement, arrivée à Sainte-Mère-Église. Il s'agit d'une ville célèbre dû au fait qu'elle fût la toute première ville de France à être libérée par les forces alliées. C'est en effet là que les premiers parachutistes, qui appuyaient alors les forces qui allaient bientôt débarquer, fûrent envoyé et c'est non sans difficultés qu'ils purent se rendrent maîtres des lieux. Le mannequin, accroché au clocher de l'église, représente le soldat John Steele qui resta accroché un long moment à ce même clocher alors que la bataille faisait rage plus bas sur la place.

Par la suite, cap sur les plages en tant que tel en débutant par celle plus à l'ouest, baptisée Utah par les alliées. C'est en voyant une petite maison au toît rouge que les responsables de cette opération réalisèrent qu'ils n'étaient pas tout à fait au bon endroit et purent en informer les barges qui approchaient afin de corriger leur trajectoire.

L'ensemble des côtes françaises situées au nord étaient tapissée d'ouvrages plus ou moins imposants, appelé "mur de l'atlantique", dont il reste de multiples vestiges encore bien visibles aujourd'hui.

La deuxième destination de la journée fût celle appelé Pointe-du-Hoc. Une cible importante pour les alliées car il s'y trouvait des pièces d'artilleries lourdes dont la portée menaçait les deux plages voisines (Utah et Omaha). Un groupe d'intervention spécial formé de "Rangers" (équivalent des Marines d'aujourd'hui) avait alors pour mission de s'emparer de cette pointe. Il leur fallait escalader des falaises sous les feux ennemis et combattre sans appui un ennemi qui connaissait l'importance de ce lieu. Sur les 220 Rangers chargées de cette mission, seuls 90 purent s'en tirer. Ces lieux sont impressionants aussi par les multiples cratères laissés par les bombes des avions qui avaient "préparé" l'endroit la vieille du débarquement.

Troisième destination, Omaha la sanglante. Il s'agit de la plage où à eu lieu le débarquement dépeint dans le film "Il faut sauver le soldat Ryan". Tous ont en têtes ces terribles images du début du film qui représentent semble-t-il assez fidèlement ce qu'ont vécu les Américains ce jour là. On devine par son surnom que cela ne s'était pas très bien passé pour eux. Les pertes fûrent presque de 1 000 tués et 2 000 blessés et disparus (quinze fois plus qu'à Utah Beach). On estime qu'un quart des pertes sont dues à des noyades.

Arrêt dans notre périples vers l'est à Longues-Sur-Mer, où se trouve une imposante batterie allemande remarquable par le fait qu'elle est la seule qui comporte encore tous ses canons.

Ensuite, poursuite vers la ville d'Arromanche-Les-Bains, zone qui avait été choisi pour l'installation du port artificiel qui servit à débarquer la majorité du matériel allié qui leur permit de libérer la France. On apercoit encore aujourd'hui les vestiges des gigantesques constructions, les brises lames, qui faisaient partie de ce port de fortune.

Somme toute, une très belle journée parsemée de très jolies villages et de très belles plages.

Une journée émouvante aussi où le contraste des baigneurs insouciants, et parfois ignorants pour certains, contrastait avec le cauchemar qu'ont vécus des milliers d'hommes voilà quelques années.

Ça valait le détour

C'est pas à la porte, mais le Mont Saint-Michel, c'est pas de la tarte.

Nous avons pris la route mardi matin, en croisant comme c'est souvent le cas, un élégant Parisien qui se rend travailler, avec habit et attaché-case, en utilisant le très pratique Vélib.

Le trajet, d'environ 4h30, nous a montré une campagne Normande un peu moins jolie que celle admirée lors de notre séjour dans la Loire et qualifiée de "jardin de la France" par un de nos hôtelier de ce séjour.

L'apparation soudaine du Mont Saint-Michel, en début d'après-midi, fût très spectaculaire. Le mont est relié à la terre par une bande de terre artificielle qui se termine par un généreux stationnement. La majorité de ce dernier se trouve d'ailleurs immergé à chaque marée haute et doit donc être libéré à temps, qui lors de notre séjour, se produisait à 21h00.

L'avantage de cette situation est qu'une bonne partie des touristes doit alors quitter les lieux, ce qui libère finalement les petites rues autrement fortement engorgées du mont.

C'est donc de peine et de misère que nous avons finalement réussi à atteindre la porte de notre chambre d'hôtel de l'auberge Saint-Pierre. Une visite de l'abbaye s'imposait alors et ce fût très intéressant de mettre les pieds dans ces lieux qui fêtent cette année leur 1300 ans d'existance.

Depuis 2001, les Fraternités monastiques de Jérusalem, venues de l’église Saint-Gervais de Paris assurent la présence religieuse au Mont et c'est probablement l'un de ces moine que nous avons appercu, agenouillé, au fond de l'église, occupé qu'il était à prier.

Le reste de l'après-midi fût alors consacré à un tour à pied du mont sur les sables considérés dangereux par beaucoup mais aussi bien amusants dans le contexte où nous nous trouvions. Il faut savoir que les nombreux morts attribués à la baie ont été causé par une multitudes de facteurs, dont la brune ou la témérité, qui n'étaient pas au rendez-vous lors de notre balade.

Après le dîner, il était de mise d'aller assister de nos propres yeux à la spectaculaire montée de la marée. Bon, oui elle est rapide, mais pour le cheval au galop, il faudra repasser. J'ai joint 4 photos prise à exactement une minute d'interval, et vous conviendrez que si un cheval n'arrive pas à suivre, et bien abattez-le.

La vue de ce mont, éclairé de façon spectaculaire, est extremement belle. Une très belle journée que nous n'oublierons pas de sitôt.

lundi 4 août 2008

Assez réussie j'vous dis

Alors oui, mission accomplie, nous sommes parvenues à nous lever assez tôt pour envisager de se rendre à l'incontournable tour Eiffel sans avoir à se taper 1h30-2h00 d'attente.

À 9h00 nous étions au guichet, à 9h45 nous étions au troisième et dernier étage. Et là, quel point de vue, tout ces lieux visités jusqu'à présent était là, sous nos yeux.

Nous avons bien pris le temps de flâner et bien apprécier l'instant avant de redescendre au 2ième puis au 1er étage, où une petite collation était de mise.

Par la suite, petite promenade du coté de l'île aux cygnes via les berges de la Seine, avec ses très belles péniches, où nous attendait la petite statue de la Liberté offerte à la France par les citoyens français établis aux États-Unis à l'occasion du centenaire de la Révolution an 1889. Elle est environ 4 fois plus petite que l'originale New Yorkaise.

Le promenade des cygnes nous conduisit alors à l'autre extrémités de l'île où se trouve le très beau pont de Pont de Bir-Hakeim.

Par la suite, retour au bercail pour le déjeuner.

Le dernier arrêt de la journée fût une petite visite au musée de l'armée, situé à quelques pas de chez nous (aux Invalides) où se trouvait une exposition expliquant, entre autre, les deux grandes guerre. Le sujet de la IIe guerre m'étant particulièrement cher, il n'était pas question que je quitte Paris sans mettre les pieds dans ce musée. Il s'agit en effet d'une très belle exposition très complète qui nous permet de bien plonger dans le sujet.

Tant qu'à être aux Invalides, il était impensable de ne pas jeter un oeil à ce très beau dôme, qui orne notre paysage quotidien et par le fait même, à la tombe de Napoléon.



Dans l'esprit de cette visite au musée de l'armée, notre prochaine escapade hors Paris nous amènera, à compter de demain, vers les côtes Normandes où à eu lieu le très célèbre et important débarquement allié en 1944.

À suivre...

dimanche 3 août 2008

Vous avez dit gratuit ?

Voilà un mot qui sonne bien à mes oreilles en ces jours ou ma carte de crédit devient chaude suite à un usage trop intensif.

C'est que, chaque premier dimanche du mois, les musées nationaux sont ouverts gratuitement au public. Joie.

Nous avions évidemment de multiples choix, dont le Louvre, mais une stratégie bien planifiée (!) nous a plutôt fait opter pour le musée de Rodin, à deux pas de chez nous, ainsi que la visite du château de Fontainebleau, à plusieurs pas de chez nous mais qui nous avait été chaudement recommendé.

Après un lever relativement matinal, (8h30 quand même), la décision fût prise de foncer vers notre voisin de musée où les statues de Rodin, disposées ça et là dans le jardin, nous narguaient à chaque fois que nous marchions sur le boulevard des Invalides.

Bon, c'était très intéressant mais je dois dire que je n'adère pas à 100% à son style. Les corps montrés dans des positions complexes, avec les pieds et mains hypertrophiés, les textures de corps parsemés de pustules inesthétiques (je ne sais pas ici si cela est dû à des contraintes techniques).

Mon oeuvre préférée ? Le Penseur. Original non ? Je n'ai vu rien d'autre qui approchait l'esthétisme de cette sculpture. Mais bon, qu'est-ce que j'y connais.

Après un déjeuner prit à notre appartement, nouveau départ avec la vigoureuse Passat direction Fontainebleau où se trouve le château homonyme.

Le château, situé en pleine ville, comporte une multitude de pièces toutes plus impressionantes les unes que les autres. Des toiles, des tapisseries et de la dorure à ne plus savoir qu'en faire. Cela frise presque le rococo en fait. On imagine facilement les pauvres paysans travailler sans relache, sur les terres environnantes, alors que la cours se vautrait dans toute ce luxe.



Demain, si nous arrivons à nous lever assez tôt, la destination sera la tour Eiffel (j'ai appris le nom maintenant) afin de tenter d'éviter les files d'attentes ridicules comme celles dont nous avions été témoins voilà quelques jours.

samedi 2 août 2008

Une petite journée morte

Entendons nous, c'est pas parce que le temps était plutôt moche et que nous avons visité 2 cimetières que ce n'était pas une journée Hop-la-vie, mais tout de même.

Nous avons débuté la journée assez lentement, comme la plupart des journée d'ailleurs. Il faut savoir qu'ici le soleil se couche vers 21h30, du coup (ha merde), nous avons tendance à nous coucher assez tard.

Bref, malgré le temps frisquet et maussade, nous avons alors opté pour une petite excursion en métro/bus vers le cimetière de Montparnasse en premier, suivi d'une visite des catacombes de Paris (un autre sujet de visite assez Hop-la-vie).

Le cimetière de Montparnasse comporte les tombes de plusieurs personnalités dont Serge Gainsbourg et Philippe Noiret mais aussi; Charles Baudelaire, Simone de Beauvoir, André Citroën, Pierre Larousse, Guy de Maupassant, Gérard Oury, Serge Reggiani, Jean-Paul Sartre et bien d'autres.

Pour ce qui est de la visite des Catacombes, OUBLIEZ-ÇA. Il devait y avoir, au bas mot, une bonne heure et demi d'attente pour atteindre le guichet qui donne droit à l'entrée. Cela est peut-être dû au fait que nous étions un samedi en plein mois d'août. Bref, partie remise.

Pas de soucis (version française de "pas de problème"), direction Arènes de Lutèce, un vestige de l'époque Gallo/Romaine du 1er siècle. Alors voilà, on comprend la valeur historique des lieux mais coté spectaculaire, on a vu mieux.

Ok donc, retour à nos cimetières avec celui du Père-Lachaise, mon but avoué était de voir la tombe du regretté Jim Morrison, chanteur adulé du groupe The Doors mort en 1971.

Ce cimetière est autrement plus spectaculaire que celui de Montparnasse, tout en relief et composé de multiples dédales et sépultures presque envahies par la végétation et la mousse.

Nous en avons profité pour jeter un coup d'oeil sur la tombe de Marie Trintignant, Gilbert Bécaud et Chopin mais n'avons pas eu le temps de trouver celle d'Édith Piaf. Nous aurions pu également nous interresser à celles de; Honoré de Balzac, Georges Bizet, Pierre Brasseur, Maria Callas, Molière, Yves Montand, Henri Salvador, Simone Signoret, Oscar Wilde et bien d'autres.

Alors une petite journée un peu morbide mais instructive agrémentée de voyages en métro et bus.

vendredi 1 août 2008

Du coup...la Loire

C'est beau.

Notre tenancier du Perce-Neige (deuxième dodo, à Vernou sur Brenne) le disait, le Val de Loire est le jardin de la France. Du coup, on serait plutôt porté à le croire.

Ben oui, des châteux, des demeures somptueuses mais aussi de charmants paysages de campagnes et de pittoresques petites villes avec leurs dédales de rues qui nous transportent directement au Moyen-Âge. Du coup, on tombe sous le charme.

J'aimerais du coup m'excuser auprès des plus fervents lecteurs pour cette absence de compte-rendus qu'il faut mettre sur le dos des limitations de notre technologie actuelle.

Alors donc, c'est tout d'abord à Orléans que la vigoureuse Passat nous conduisit, du coup, comme c'était l'heure du déjeuner, nous avons fait arrêt sous un charmant petit pont qui enjambe la Loire dans le but avoué de se sustenter et d'admirer le paysage.

Puis, direction château de Chambord, le plus vaste des châteaux de la Loire. Très impressionant mais nous nous sommes contenté d'en admirer l'extérieur dans le but de conserver nos énergies (et nos Euros du coup) pour d'autres destinations sélectionnées.

Par la suite, Blois. Quelle belle ville. Nous n'avons pas effectué la visite de son château mais avons grandement apprécié déambuler dans ses rues toutes plus charmantes les unes que les autres. Le secteur de la cathédrale était particulièrement enchanteur avec ses petits dédales piétonniers. Du coup, nous avons créché à l'hotel Le Savoie, tenu par un sympathique personnage qui fantasmait sur le Québec.



Le lendemain, direction château de Chenonceaux. Il s'agit du Monument Historique privé le plus visité de France. Et du coup, on comprend pourquoi. Sincèrement envoûtant. Sophie et moi avons vraiment flashé sur ce sympathique petit château qui nous avait d'ailleurs été recommandé par Isabelle (Rault).

Immédiatement après Chenonceaux, direction Amboise, qui possède aussi un château renommé mais également une demeure célèbre, soit le "Clos Lucé", dernière demeure où vécu un certain Léonardo da Vinci. Du coup, c'était très instructif et franchement impressionant de fouler le même sol que celui de ce génie.

Par la suite, direction Vernou sur Brenne pour notre dodo au très charmant gîte sus-mentionné. Sophie et moi dans une chambre qui donnait sur la cours intérieure et du coup, les enfants se retrouvaient au 1er à l'intérieur des murs de la maison.



3e jour, départ pour la ville de Tours, la plus grande ville de la région. l'itinéraire impliqué nous amenait à passer par les villes de Vouvray et Rochecorbon qui comporte une prospère industrie vignicole (comme toute la région du coup) mais avec la particuliarité de posséder plusieurs caves creusées à même les montagnes (Les caves troglodytiques). Un arrêt s'imposait afin d'expérimenter la spécialité locale (cépage de Chenin) et de visiter un des gros producteur, soit "la cave des producteurse de Vouvray". Ce producteur possède à lui seul plus de 2km de tunnel dans montagne dans le but de conserver et faire vieillir ses vins à des températures et taux d'humidité constant.

Ces tunnels ont été confectionnés à l'époque de l'érection des grandes églises et châteaux de la Loire afin de fournir la pierre de Tuffeau, du coup, les habitants ont réalisé le potentiel de ces lieux et ont converti plusieurs des ces sites en maisons habitables.

Également au menu de la journée, toujours dans l'esprit des tunnels, une visite aux grottes pétrifiantes de Savonnières. Dans lesquels s'écoule, depuis des milliers d'années, une eau saturée en calcaire qui forme une multitude de stalactites et stalagmites spectaculaires. De plus, les responsables des grottes y installent de multiples objets qui sont, au fil des semaines, à leur tour recouvert de calcaire, formant du coup des sculptures et objets d'art d'un genre unique.

Par la suite, retour illico à la maison en utilisant les très beaux autoroutes français où la limite de vitesse se situe souvent à 130km/hr. Mais du coup la beauté et la rapidité ont un prix, 20 Euros pour ce trajet (environ $32.00 CDN) en frais de péage. Ouch.



Alors voilà le résumé de cette très belle escapade dans le val de Loire. Des images que nous conserverons assurément longtemps, du coup.

Voilà maintenant une semaine bien sonnée que nous sommes en ces terres et sommes fiers d'avoir su conserver notre accent et nos expressions bien québécoises sans avoir, du coup, adoptés les expressions locales utilisées à outrance. Du coup, aucun danger d'imiter ainsi les Diane Tell et Marie-Josée Croze de ce monde.

Pour les ceuces que cela intéresse, voici encore les fichiers de nos trajets: