samedi 9 août 2008
Un petit musée sympa
La journés avait débutée simplement par une deuxième tentative pour visiter les catacombes de Paris. Je dis deuxième car nous avions mis fin à la première en réalisant qu'il aurait fallu patienter environ 1h30 pour en atteindre le guichet.
Donc, cette fois, c'est dès l'ouverture que nous nous sommes pointé sur place pour apprendre, après une bonne demi-heure d'attente, que les visites étaient annulées pour la journée suite à des problèmes électriques, causés, semble-t-il, par des cataphiles.
Partie remise donc pour cette visite qui intéresse nos enfants au plus haut point.
Sur le retour, alors que je marchais seul avec les deux garçons, une rencontre paradoxale avec la boutique "Paris accordéon". Une boutique célèbre dans le domaine qui me donne espoir de rencontrer un de ses client actif quelque part dans Paris mais également, sème un doute, du fait que la boutique était fermée, manque de clientèle ?
Autre endroit sur notre trajet, le théatre Montparnasse, qui nous concerne particulièrement du fait que la prochaine pièce à l'affiche, le 5 septembre prochain, sera "Le Diable Rouge", écrite par Antoine Rault, le papa de la famille avec qui nous avons fait notre échange de maison. Dommage que nous ne serons plus là à ce moment là pour y assister.
Qu'à cela ne tienne, le programme de la journée prévoyait une autre visite, celle là anticipée par les parents surtout, soit celle du musée du Louvre.
Un petit retour d'abord au jardin des Tuileries (là où les enfants avaient joué avec les petits voîliers lors de l'arrivée du tour de France) le temps de faire un petit tour de la Grande roue de Paris.
Donc pour le Louvre, tel que je le mentionnais, les quelques heures passées en ses murs nous ont surtout fait réaliser que c'est des jours entiers qu'il faudrait y consacrer. Mais, de façon réaliste, les quelques heures à notre disposition devaient être utilisés au maximum.
Nous avons donc débuté notre visite avec la section Égyptienne qui constitue le joyau du Louvre selon leur circulaire d'information. Facile à croire, nous étions tous impressionés par l'étendu des objets présents de même que par leur qualité de conservation. Certaines de ces pièces, quelques fois en bois, était encore presque intact après près de 4000 ans d'existance. Impressionant aussi de cotoyer une véritable momie près de la salle où se trouvait une multitude de sarcophages. Une vraie salle de montre d'Alfred Dallaire.
Par la suite, visite tout de même assez rapide, de différentes sections du musée en mettant l'accent sur les toiles et sculptures Françaises et Italiennes avec un petit détour du coté des antiquités Romaines.
Nous avons bien entendu rendu hommage aux incontournables du musée dont la célèbre Joconde. Nous étions bien préparé à ce rendez-vous suite au petit film documentaire que nous avions visionné à Amboise (dans le Loire), lors de la visite de la demeure de Leonardo Da Vinci.
Il est d'ailleurs quelque peu à déplorer le fait que cette dernière se trouve derrière une vitre à l'épreuve des balles (!) qui assombrit quelque peu la toile. De plus, la distance minimum qui nous est imposée rend l'appréciation de la toile encore plus difficile. Mais bon, c'est la rançon de la gloire j'imagine.
Une très belle visite donc, mais qui laisse une impression de gène du fait de n'avoir pu réellement apprécier qu'une infime partie des oeuvres présentées. On aurait envie de les avoir, une à une, dans son salon quelques jours, le temps de les regarder à souhait, tranquillement sans aucune diversion.
Mais somme toute, une très belle visite que les enfants ont apprécié d'avantage que ce que nous aurions pensé au préalable.
La vrai guerre (2)
Le premier arrêt eu lieu à Courseulles-sur-Mer où se trouve un très beau cimetière Canadien. Comme on s'imagine, bon nombre de ces soldats venait du Québec dont ce lieutenant de 22 ans, J.R. Grégoire, peut-être un parent lointain du coté de ma mère. Un lieu émouvant par le nombre de sépultures et la proximité que l'on ressent avec ces jeunes hommes partis se battre si loin.
Nous avons donc, par la suite, parcouru les dernières plages du débarquement, nommées Gold, Juno et Sword. Ce pelerinage s'est complété au petit musée de Ouistreham, musée installé dans un poste d'observation allemand qui relayait les positions des navires alliés aux différentes batteries de cette région. Assez étonnant d'ailleurs d'apprendre que même plusieurs heures après que les Anglais eurent investit la ville, cette station continuait d'opérer impunément dans l'indifférence générale.
Les responsables du musée ont recréé de multiples scènes fidèles à ce qui se passait dans ces lieux. Ont peut encore y voir le télémètre, out à fait fonctionnel, qui servait à déterminer avec précision la position des bateaux observés.
Ce musée hébergait également une des barge utilisée lors du débarquement, barge que Steven Spielberg a rénové et utilisé dans son film "Il faut sauver le soldat Ryan".
En quittant Ouistreham, il nous a fallu emprunter le pont, ou plutôt la réplique du pont, appelé Pegasus. Le premier objectif concret des alliés dans la nuit du débarquement. Ces derniers y ont envoyé 6 planeurs, chargés de soldats, qui, grâce à leur arrivée silencieuse, réussirent à capturer le pont en quelques minutes.
Terminé donc ce beau pélerinage de gars sur le sujet de la IIe guerre. J'en suis évidemment heureux mais c'est sûr que j'accepterais volontier d'y passer encore quelques semaines, oui oui, pour mieux appronfondir ce sujet si captivant.
Sophie me demande également de spécifié que la Normandie, c'est autre chose que le débarquement, et oui, sur un autre plan, il faut bien spécifier que nous avons été charmés par la multitudes de belles petites villes et de belles plages rencontrés le long de notre trajet.
La dernière étape de notre séjour en Normandie consistait à faire un arrêt dans la très belle ville de Honfleur. Reconnue pour son vieux port pittoresque, et pour le fait qu'un certain Samuel de Champlain y recruta un équipage en vue de son voyage qui l'amena à fonder la ville de Québec.
C'est dans un de ses nombreux restaurant que nous avons fait la connaissance d'un jeune couple québécois parti vivre une année complète d'aventure en vélo en Europe. Ces derniers célébraient ce soir là leur premier mois de voyage en s'offrant un rare repas au restaurant.
Par la suite, retour à Paris à travers les petites routes afin d'éviter les dispendieux postes de péages des autoroutes françaises. Nous avions bien en mémoire les 21 Euros ($34 cdn) que nous avait coûté notre retour de la Loire.