lundi 28 juillet 2008

Ah, Montmartre !

On comprend facilement Charles Aznavour, Vincent van Gogh, Dalida, Henri de Toulouse-Lautrec, Pablo Picasso d'y avoir habité.

C'est un endroit absolument charmant ou chaque rue nous fait littéralement penser à un décor de cinéma.

Nous avions convenu de prendre le métro cette fois car il n'était pas réaliste de marcher une telle distance. Opération facile qui nous a mené tout droit à la station d'Anvers.

De là, escalade des 222 marches qui nous mènent au pied de la basilique du Sacré-Coeur. Beaucoup plus lumineuse, et acceuillante que les autres lieus de culte visitées jusqu'à présent. Une toute autre philosophie en fait qui trahit bien son jeune âge (achevée en 1914).

Par la suite, visite de toutes les petites rues du secteur dont la place du Tertre où nous nous sommes rincé l'oeil de longues minutes avec les toiles des artistes qui s'y trouvaient. Pour tous les goûts et du talent à revendre.

Une journée encore très chaudes qui nous obligeait à de nombreuses pause. C'est lors d'une d'entre elle que mon oreille capta le son de l'instrument qui m'omnubile depuis le jour ou nous avions décidé d'effectuer ce voyage, un accordéon. Après ma course effrénée vers la source de ce son si cher à mes oreille, je fût quelque peu dérouté de constater, de nouveau, qu'il ne s'agissait pas de l'accordéoniste de mes rêves. Ou un cousin éloigné peut-être. Suis-je difficile ? J'ai quand même pris le temps d'apprécier son art mais, malgré mes requêtes pour entendre des airs français classiques, se dernier revenait immanquablement à des airs entrainants dignes d'une soirée bavaroise. Déception.

Mais où est-il ?

En tout cas, une bien belle journée dans la bonne humeur totale où nos yeux sont harcelés d'images que j'aimerais pouvoir faire revivre à volonté lors des longues journées d'hiver de mon quotidien québécois.



Et encore une fois, le lien de notre trajet avec une coupure causée par le trajet en métro qui empêchait de recevoir les signaux des satellites.

C'est l'arrivée du tour (parte tou)

Lectorat exigeant ?

À la demande d'une lectrice dont je tairai le nom ici pour ne pas l'embarasser, je joint des clips qui témoignent, à la façon des frères lumières, d'une partie de notre journée d'hier.

Un extrait du petit moment passé dans le jardin des Tuileries où mes petiots ont pu batifoler avec de charmantes maquettes de voiliers.




Maintenant, les fanatiques du tour de France qui s'expriment puis 2 passage des courageux coureurs. L'un pris depuis un rempart du jardin des Tuileries qui donne sur le voie Georges Pompidou avec vue sur la Seine. Et le second passage est filmé depuis le coté sud de la voie Georges Pompidou.




Et finalement le frère de Charlie, pardon l'accordéonniste, que je cherche depuis mon arrivée ici. Très doué disais-je, qui nous interprète ici Scoubidou, un grand classique de ce cher Sacha Distel. Notez le solo d'accordéon à la fin qu'un fan un peu trop enthousiaste (OK c'est moi) a relevé de façon audible.

dimanche 27 juillet 2008

C'est l'arrivée du tour

C'est ce que chantait Alain Bashung dans mon jeune temps. Une chanson que j'ai eu en tête toute la journée.

Tout un évènement, plein de couleur, de bruit, de fanatisme, de chaleur (lire sueur).

Bref, un très beau moment. Qui a gagné ? Sais pas. Mais on l'a vu.

Aujourd'hui, et ce afin d'alléger un peu les efforts des plus jeunes jambes (étrange non ?) ces dernières ont bénéficiées de l'apport des trottinettes des enfants Rault.

Une bonne idée car la chaleur était particulièrement écrasante aujourd'hui.

Nous avons donc quitté le logis plus tôt afin d'avoir le temps de faire une excursion touristique avant l'heure où les cyclistes étaient attendus dans la ville. Nos pas nous ont alors menés vers le restaurant "À la petite chaise", tout simplement le plus vieux restaurant de Paris (1680). Nous avons alors eu droit à une sympatique visite des lieux et c'était facile de s'imaginer l'effervescence qui devait y règner à ces temps là.

Comme nous avions choisi de se rendre voir les cyclistes près de la place de la Concorde, il n'était pas déraisonnable de pousser une pointe vers l'île de la Cité.

Sur notre route, une rencontre toute simple et chaleureuse avec deux jeunes amoureux, amateurs d'aquarelle, Marie-Ange Choupis et Jacques Dubost, occupés qu'ils étaient à jouir de la vie et superviser les élèves de Marie-Ange qui peignaient le très beau pont Neuf (le plus vieux de Paris malgré son nom). Un moment fort sympathique. Vous pourrez admirer certaines de leurs oeuvres en consultants leurs sites grâce aux liens ci-hauts.

Dernière heure: 31 juillet, j'ai reçu de Jacques une photo de l'aquarelle qu'il avait lui-même réalisé avant notre arrivée. Vous la trouverez maintenant incorporée au diaporama de cette journée. Merci Jacques.

Par la suite, c'est assis au bord de la Seine que l'on a dégusté les sandwichs que Sophie nous avait préparés afin d'être d'attaque pour le restant de la journée.

Qui dit "île de la Cité", dit "cathédrale Notre-Dame".

Une belle réalisation vous savez. Incroyable de penser aux efforts et à la motivation des gens de cette époque pour ériger un tel monument. En tout cas, on a bien aimé.

Devant la cathédrale se trouve aussi la préfecture de police, que j'avais particulièrement hâte de voir étant donné son rôle lors de la libération de Paris. Cet en effet à cet endroit que les forces de police, et les FFI (la résistance), encouragés par l'arrivée imminente des forces alliées, ont tenu tête aux forces alors chancelantes des Allemands. On peut appercevoir les dommages causés par les tirs ennemis sur la facade de l'édifice, mon premier contact avec cette épisode de l'histoire de Paris qui me fascine. Ceci et les quelques plaques que l'on peut appercevoir, ça et là sur les murs d'édifices, partout dans la ville, qui relèvent les noms et les circonstances de la mort de certains civils lors de l'épisode de la libération.

Par la suite, petit arrêt devant l'hôtel de ville de Paris, où un certain Charles de Gaulle a prononcé un discours à la population, suite à la rédition des Allemand, dont une des phrases est restée célèbre "Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré ! libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l'appui et le concours de la France tout entière, de la France qui se bat, de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle." Remarquez qu'on n'y trouve pas une seule allusion aux alliés, sacré Charles va, il a le dont de sortir de ces phrase lui.

Il était maintenant temps de prendre la direction de notre rendez-vous sportif, tranquillement, comme tout ce que nous faisons ici, en montant la rue de Rivoli, près d'un certain musée de la Louve, ou quelque chose comme ça, jusqu'au très beau jardin des Tuileries, avec ses belles sculptures et ses bassins, dont celui avec les beaux petits voiliers comme ont voit dans les films. Nous avons eu le temps de bien profiter des lieus avant que le bruit des hélicoptères et des voitures officielles nous rappellent à l'ordre afin de regagner la foule agglutinée près des barricades.

C'est donc aux abords de la voie Georges Pompidou que nous avons finalement trouvé un de nos point de vue pour admirer, en plus de la Seine, les passages (à huit reprises au total) des coureurs qui complétaient ainsi leur 21e étapes de cette légendaire compétition.



L'accordéoniste ? j'ai vu son frère en fait, très doué d'ailleur, qui jouait de la trompette, du trombone, de la batterie et ...de l'accordéon, mais ce multi-instrumentiste ne correspondait pas à la description de l'objet de ma quête. Bel essai tout de même.

Vous trouverez de nouveau ci dessous une lien sur le fichier qui contient une partie de notre trajet d'aujourd'hui (il manque le début car j'ai démarré l'enregistreur trop tard) que vous pouvez ouvrir dans le logiciel "Google Earth".

samedi 26 juillet 2008

Saint-Germain des Prés

Une belle journée d'errance dans Paris.

Cette fois, direction Saint-Germain des Prés.

Après une avant-midi de flanage, nous avons finalement débuté notre promenade vers 12h30. D'abord direction nord afin d'attraper le boulevard Saint-Germain au plus tôt, ensuite sud-est tout au long jusqu'à l'église Saint-Germain en passant devant les cafés réputés que sont le "Café de Flore", "La brasserie Lipp" et "Les deux Magots", le genre d'endroits où Verlaine, Rimbaud, Picasso, Prévert, Hemingway, Sartre, Simone de Beauvoir et bien d'autres se donnaient rendez-vous.

Aussi, la place du Québec, qui n'a de Québec que le nom, avec toutefois une sculpture qui évoque, semble-t-il, un mouvement de glace qui se casse par la force de la pression. Assez réussi.

C'est dans ce secteur que nous avons aperçu la manoeuvre de cette petite Smart, bien coincée entre deux consoeurs, qui tentait de recouvrer la liberté. Manoeuvre réussie. Non sans avoir embrassé les pare-chocs des deux autres au passage, mais cela semble coutume courante ici.

Finalement, l'église Saint-Germain, c'est pas d'hier ce truc là. Assez impressionant merci, ça force le respect. J'ai noté que même nos enfants semblaient apprécier l'environnement avec, comme nous, des sentiments de respect et d'humilité.

Petit arrêt ensuite à la fontaine de la Place Saint-Michel que Réal Béland avait momentanément vandalisé en y déversant un plein sac de poudre de savon pour générer un torrent de mousse.



Par la suite, petite pause raffraichissement au café "Le clou de Paris", bien sympathique et assez bien venu car la température est encore une fois assez chaude, très supportable toutefois mais le soleil tape fort, alors on cherche l'ombre.

Ensuite, retour à la maison en passant par l'église Saint-Sulpice que j'avais bien hâte de voir pour, en particulier, son rôle important dans l'histoire du code Da Vinci. Nous avons pu ainsi en admirer l'architecture et voir de nos yeux la fameuse Rose line.

Une belle promenade donc que ceux qui le désirent (ou qui en ont les compétences techniques) peuvent visualiser en ouvrant ce fichier avec "Google Earth". Vous serez alors en mesure de suivre pas à pas chacun de nos mouvements grâce aux données obtenues par le petit enregistreur GPS que je portais sur moi.



Finalement, un sympathique petit dîner (je me Françise de plus en plus) que nous a concocté Sophie et que nous avons dégusté près de cette fenêtre que nous aimons tant, dans le salon des Rault (Isabelle: on a fait bien attention de ne pas faire de miettes).

Maintenant, pour le joueur d'accordéon, pas de trace. J'ai l'impression de jouer à "où est Charlie". Demain peut-être.

Au programme de cette journée, une randonnée sur la rive droite avec l'arrivée du tour de France en fin de programme. Il y a pire comme journée non ?

vendredi 25 juillet 2008

La tour là, elle est assez réussie

Oui oui celle en acier, très haute, et bien elle est belle.

On a fait un bon petit trajet à pieds aujourd'hui; tout d'abord monté le boulevard des Invalides, passé devant le musée Rodin et bien sûr le batîment des Invalides pour emprunter le pont Alexandre III, sur la manche, (le plus beau pont au monde selon notre chauffeur de taxi d'hier, c'est vrai qu'il est assez réussi). Par la suite nous avons rejoint l'avenue des champs-Elysées en passant devant le Grand Palais de Paris où se produisent en ce moment "Les grands ballets Canadiens". Nous avons donc monté l'avenue jusqu'à l'Arc de Triomphe et grimpé les 284 marches de l'escalier en colimaçon qui nous séparaient du fantastique point de vue qui s'offrait alors à nous.

Par la suite, direction Trocadéro via l'avenue Kléber qui nous menait donc au palais de Chaillot, en façe de la tour là, celle dont j'oublie tout le temps le nom. Et là, après une petite mise en scène où nous avions convenu de marcher délibérément tête basse jusqu'au milieu de l'esplanade afin de tous regarder en même temps, au signal, la tour question, et là, paf, le nom m'est revenu. Elle était là, la tour de Pise...euh Eiffel pardon. Sans blague, ce fût un beau moment.

Nous avons par la suite erré nonchalament sur les lieus et admiré les jeunes casse-cou en Roller-blade qui s'évertuaient à défier toutes les lois, celles de la gravité y-compris, afin de nous offrir un spectacle à couper le souffle.

De là, nous avons emprunté le pont d'léna afin de se rendre aux pieds de la tour Eiffel. Évidemment, nous n'étions pas seuls. La longueur de la queue pour accéder à l'ascenseur ne laissait aucun doute sur le fait qu'il était plus logique d'y revenir un autre jour, et à une autre heure. Par la suite, retour à notre nid douillet.

Alors voilà l'essentiel de notre trajet d'aujourd'hui, d'une longueur de seulement 8 kilomètres, mais sûrement le 8 kilomètres le plus époustoufflant de ma vie.

Au fait, je n'ai pas croisé l'accordéoniste, Sophie m'a dit par contre l'avoir entendue dans le métro du Trocadéro lors d'une pause pipi, mais pour moi, cela n'est qu'une rumeur. Nous avons par contre eu droit au spectacle de sympathiques trompétistes ce matin, au réveil, qui jouaient joyeusement sous nos fenêtres. Dépaysant à souhait, c'est qu'on a pas ça souvent à Vaudreuil.

L'horaire pour demain, j'en sais rien, rien, rien. Et c'est bien comme ça.

jeudi 24 juillet 2008

On est à Paris

On est à Paris, on est à Paris, on est à Paris !!!!

On est à Paris.

C'est là une tentative pour convaincre mon cerveau de cette nouvelle réalité.

C'est pas le Paris d'Epcot center en Floride, c'est pas non plus l'hôtel Paris de Las Vegas (des endroits que nous avons apprécié) mais bien le vrai de vrai Paris.

Le vol s'est bien déroulé sauf qu'il nous a pratiquement été impossible de fermer l'oeil, nous avons donc une nuit de sommeil à rattraper.

Par la suite, le trajet vers l'appartement semblait vraiment tiré d'un film. On a eu droit au pittoresque chauffeur de taxi qui nous vantait sa ville entre deux coups de klaxon et en invectivant les autres conducteurs, tout en regardant ses cartes ou son GPS et en jetant un coup d'oeil occasionnel sur la route. Une vrai aventure.

Et le logement des Rault ? ... comme dans nos rêves.

Un endroit vrai, avec une âme. Une âme donnée par l'histoire de cet immeuble vénérable mais également par cette famille que nous avons appris à connaître et apprécier. Des dessins d'enfants des photos de famille et d'innombrables livres qui emplissent les sublimes bibliothèques du logement.

Nous étions littérallement comme des enfants dans un magasin de jouet lors de nos premières minutes dans notre nouveau chez nous et le fantasme d'ouvrir les immenses fenêtres et d'admirer la rue de Babylone en bas, depuis les balcons, est maintenant réalisé. Mais par contre, nulle trace de l'accordéoniste. Demain peut-être.




Nous avons également complété nos premières courses en fonctions des différents commerces que les Rault nous avaient indiqué, c.a.d. la boulangerie/patisserie, la fromagerie et l'épicerie.

Le souper (lire dîner), constitué d'une pizza arrosée d'un bon petit blanc laissés pour nous par les Rault, et complété par un délicieux fromage dégusté au son d'Yves Montant était simplement mémorable.




Mais en ce moment, nos petits yeux rouges ne demandent qu'à se reposer afin de pouvoir mieux jouir du spectacle de demain.

Au programme ? je ne sais pas, sauf peut-être une certaine tour dont le nom m'échappe présentement.

mercredi 23 juillet 2008

Pourquoi ce temps ?

C'en est presque gênant, la météo n'est pas de notre coté ces jours-ci au Québec.

Averses, pluie abondante, possibilité d'orages, averses dispersées, faible pluie, Nappes de brouillard, bruine, etc. Les mots synonymes de temps de merde se bousculent dans les différentes prévisions météo que mes invités consultent afin de planifier leur emploi du temps des prochains jours. On aimerait tant qu'ils vivent une expérience paradisiaque que ces caprices de la nature ont pour effet de nous agacer Sophie et moi.

Ils ont tout de même passé une belle journée semble-t-il hier avec un picnic sur le Mont-Royal et une petite virée du coté des rues St-Denis et Prince-Arthur.

Pour notre part, les préparatifs vont bon train et nous devrions être fin prêt pour le grand départ de ce soir :-)

C'est drôle à dire, mais j'ai l'impression que l'on va s'ennuyer des Rault durant notre séjour là bas. Les petits soupers (dîners pour les français) que nous avons partagés nous ont rapproché encore plus et leur absence (la notre en fait) créera immanquablement un vide.

Quoi qu'il en soit, le prochain message devrait vous parvenir de Paris. (J'ai peine à croire que c'est moi qui écrit ça)

lundi 21 juillet 2008

Ils sont là !

Un petit impondérable attribuable aux délais inhérents à nos échanges de courriels à fait en sorte que le famille Rault a finalement dû réserver leurs billets d'avions pour un séjour au Québec débutant le 21 juillet plutôt que le 23 juillet, comme prévu.

C'est donc avec 2 jours d'avance que ceux-ci s'amènent chez nous afin de débuter leur périple.

Pas de problème, la maison est grande et nous nous faisons une joie de les accueillir et de faire enfin connaissance après des mois de tractations et d'échange de courriels.

C'est à 15h45, hier, que leur avion posa les roues en terre Québécoise et c'est avec nervosité et excitation que Sophie et moi guettions le défilé de voyageurs qui paradait devant nous à Montréal Trudeau jusqu'au moment magique où j'apperçus enfin le visage d'Isabelle, la maman, entourée de ses 3 enfants et de son mari.

La famille est donc constituée d'Antoine et Isabelle ainsi que d'Adrien, 15 ans, Charlotte, 12 ans et d'Adèle, 7 ans.

La famille Rault dans leur appartement de Paris:



Un joyeux groupe somme toute pas tellement différent de nous.

Les sourires trahissaient bien l'excitation qui nous animait au moment où nous prenions chacun contact avec ce qui symbolisait le début de cette belle aventure.

Sans plus attendre, nous les avons alors amenés jusqu'à la maison où les attendaient Philippe, Michel et Marianne. L'effervescence de la conversation qui se déroulait alors dans la voiture témoignait bien du trop plein de questions et de la soif de partage d'information que nous avions mutuellement accumulée.

L'arrivée fût chaleureuse et nous étions fière de présenter nos 3 enfants et notre (leur ?) maison. Après un rapide tour du propriétaire, leurs 3 enfants et Marianne ont investit la piscine, d'autant plus que le temps chaud et très humide s'y prêtait parfaitement. Malgré le décalage horaire, toute la famille prit le temps de souper avec nous et même prendre une marche vers le quai de Vaudreuil. Une fois de plus, les conversations décousues et animées reignaient.

La fatigue a finalement prit le dessus et c'est vers 22h00 (4h00 du matin à Paris) que tous ont intégrés leur lit, les Rault au deuxième et nous au sous-sol. Leurs projets de demain restent à définir mais pour ma part, ce sera le boulot comme à l'habitude sauf que j'aurai probablement de fréquentes "absences" reliées à ce voyage qui commence à se concrétiser de plus en plus.

dimanche 20 juillet 2008

Un voyage à Paris

Pourquoi Paris ?

Pourquoi pas.

Paris est aujourd'hui la capitale la plus visitée au monde et constitue la première destination touristique mondiale.


Vue panoramique à partir du haut de l'arc de triomphe (agrandir):


Après nos survols de la côte est américaine à l'été 2006 et celui de la côte ouest l'année dernière, Paris se présentait comme la destination outre-mer la plus intuitive.

Un tel voyage impliquait toutefois des dépenses de déplacement encore plus importante, le voyage de l'année dernière nous ayant déjà passablement saigné, la solution d'un échange de maison semblait s'imposer d'elle même.

L'idée n'était toutefois pas si nouvelle puisque je me rappelle très bien avoir entrepris de timides démarches similaires voilà bientôt 10 ans, alors que nous habitions la rue Viau, à Montréal. Bien sûr, cela ne s'était pas concrétisé à l'époque mais le projet ne demandait qu'à prendre forme éventuellement.

C'était donc le 27 janvier dernier que j'entrepris d'inscrire notre maison sur les différents sites pertinents et en particulier sur homeexchange.com, nous cherchions alors à obtenir un appartement pouvant confortablement acceuillir toute notre famille et qui serait situé ni plus ni moins qu'en plein coeur de Paris.

Les démarches fûrent assez intensives, il s'agissait pour nous de soliciter les candidats potentiels en vantant les mérites de notre maison et de notre coin du monde. L'appartement de la famille Rault représentait tout ce que nous souhaitions et c'est avec emballement que Sophie et moi accueillîmes la nouvelle de l'acceptation de notre offre.

L'affaire est entendue, nous échangeons nos maisons, nos voitures, nos toilettes, nos assiettes, nos serviettes, allouette. Voilà qui devrait nous aider à limiter les dépenses excessives inhérentes à ce genre de voyage.

C'est donc le début d'une nouvelle aventure qui débute cette semaine puisque nous serons partis du 23 juillet au 15 août inclusivement.

Alors, comme je le disais l'année passée sur mon blogue de la Californie,

"je ne saurais assez insister sur l'importance d'entretenir une forme d'interaction avec le très restreint et select lectorat dont vous faites partie. Que ce soit sous forme de commentaires à l'intérieur de ces pages ou de courriels envoyés à nos adresses personnelles, vos mots seront espérés au point que je ne manquerai pas de sermonner publiquement ceux qui resteront muets trop longtemps. Alors pas de "J'ai pas eu le temps de vous écrire", "J'avais rien d'intéressant à dire", "mon ordi marchait pas", "J'ai eu les deux mains dans le plâtre pendant votre absence" et autres défaites insipides et peu crédibles. Que ce soit pour raconter vos propres activités ou pour nous remettre sous le nez nos phôte d'hortaugrafe... ÉCRIVEZ."

Je vous invite donc à ajouter cette page à vos favoris et à la consulter régulièrement afin de vivre avec nous ce périple vers Paris.

À bientôt !