vendredi 8 août 2008

Ça valait le détour

C'est pas à la porte, mais le Mont Saint-Michel, c'est pas de la tarte.

Nous avons pris la route mardi matin, en croisant comme c'est souvent le cas, un élégant Parisien qui se rend travailler, avec habit et attaché-case, en utilisant le très pratique Vélib.

Le trajet, d'environ 4h30, nous a montré une campagne Normande un peu moins jolie que celle admirée lors de notre séjour dans la Loire et qualifiée de "jardin de la France" par un de nos hôtelier de ce séjour.

L'apparation soudaine du Mont Saint-Michel, en début d'après-midi, fût très spectaculaire. Le mont est relié à la terre par une bande de terre artificielle qui se termine par un généreux stationnement. La majorité de ce dernier se trouve d'ailleurs immergé à chaque marée haute et doit donc être libéré à temps, qui lors de notre séjour, se produisait à 21h00.

L'avantage de cette situation est qu'une bonne partie des touristes doit alors quitter les lieux, ce qui libère finalement les petites rues autrement fortement engorgées du mont.

C'est donc de peine et de misère que nous avons finalement réussi à atteindre la porte de notre chambre d'hôtel de l'auberge Saint-Pierre. Une visite de l'abbaye s'imposait alors et ce fût très intéressant de mettre les pieds dans ces lieux qui fêtent cette année leur 1300 ans d'existance.

Depuis 2001, les Fraternités monastiques de Jérusalem, venues de l’église Saint-Gervais de Paris assurent la présence religieuse au Mont et c'est probablement l'un de ces moine que nous avons appercu, agenouillé, au fond de l'église, occupé qu'il était à prier.

Le reste de l'après-midi fût alors consacré à un tour à pied du mont sur les sables considérés dangereux par beaucoup mais aussi bien amusants dans le contexte où nous nous trouvions. Il faut savoir que les nombreux morts attribués à la baie ont été causé par une multitudes de facteurs, dont la brune ou la témérité, qui n'étaient pas au rendez-vous lors de notre balade.

Après le dîner, il était de mise d'aller assister de nos propres yeux à la spectaculaire montée de la marée. Bon, oui elle est rapide, mais pour le cheval au galop, il faudra repasser. J'ai joint 4 photos prise à exactement une minute d'interval, et vous conviendrez que si un cheval n'arrive pas à suivre, et bien abattez-le.

La vue de ce mont, éclairé de façon spectaculaire, est extremement belle. Une très belle journée que nous n'oublierons pas de sitôt.

3 commentaires:

Pat bien loin de chez lui... a dit...

Ah le Mont St-Michel,
Bande de chanceux, c'est un endroit mythique et plein d'histoire.
Cela doit être impressionnant à souhait vu de la-haut.
Imaginez, cette église était là, prepsque 1000 ans avant la découverte de Québec....
On est petit.
En passant, il m'a fallu googler pour trouver ce que vélib veut dire. Bonne idée ces vélos en disponibilité.
Pour KL, le vélo est restreint aux gens suicidaires....
Salutations à tout le monde!

Unknown a dit...

Superbe image du Mt-St-Michel de nuit!, n'avais jamais vu avec ces éclairages. Votre 2e devait être content de voir cette magnifique cité bâtie en son nom...
Des nouvelles des Rault? Inquiètez-vous pas vraiment de l'arrosage jardin/pelouse, rien à craindre à ce sujet...☺

Bruno Laliberté a dit...

c'est vrai que c'est pas la panique, cette maree. le mont st-michel. faut avouer qu'ils savaient batir dans ce temps.
:)~