Le premier arrêt eu lieu à Courseulles-sur-Mer où se trouve un très beau cimetière Canadien. Comme on s'imagine, bon nombre de ces soldats venait du Québec dont ce lieutenant de 22 ans, J.R. Grégoire, peut-être un parent lointain du coté de ma mère. Un lieu émouvant par le nombre de sépultures et la proximité que l'on ressent avec ces jeunes hommes partis se battre si loin.
Nous avons donc, par la suite, parcouru les dernières plages du débarquement, nommées Gold, Juno et Sword. Ce pelerinage s'est complété au petit musée de Ouistreham, musée installé dans un poste d'observation allemand qui relayait les positions des navires alliés aux différentes batteries de cette région. Assez étonnant d'ailleurs d'apprendre que même plusieurs heures après que les Anglais eurent investit la ville, cette station continuait d'opérer impunément dans l'indifférence générale.
Les responsables du musée ont recréé de multiples scènes fidèles à ce qui se passait dans ces lieux. Ont peut encore y voir le télémètre, out à fait fonctionnel, qui servait à déterminer avec précision la position des bateaux observés.
Ce musée hébergait également une des barge utilisée lors du débarquement, barge que Steven Spielberg a rénové et utilisé dans son film "Il faut sauver le soldat Ryan".
En quittant Ouistreham, il nous a fallu emprunter le pont, ou plutôt la réplique du pont, appelé Pegasus. Le premier objectif concret des alliés dans la nuit du débarquement. Ces derniers y ont envoyé 6 planeurs, chargés de soldats, qui, grâce à leur arrivée silencieuse, réussirent à capturer le pont en quelques minutes.
Terminé donc ce beau pélerinage de gars sur le sujet de la IIe guerre. J'en suis évidemment heureux mais c'est sûr que j'accepterais volontier d'y passer encore quelques semaines, oui oui, pour mieux appronfondir ce sujet si captivant.
Sophie me demande également de spécifié que la Normandie, c'est autre chose que le débarquement, et oui, sur un autre plan, il faut bien spécifier que nous avons été charmés par la multitudes de belles petites villes et de belles plages rencontrés le long de notre trajet.
La dernière étape de notre séjour en Normandie consistait à faire un arrêt dans la très belle ville de Honfleur. Reconnue pour son vieux port pittoresque, et pour le fait qu'un certain Samuel de Champlain y recruta un équipage en vue de son voyage qui l'amena à fonder la ville de Québec.
C'est dans un de ses nombreux restaurant que nous avons fait la connaissance d'un jeune couple québécois parti vivre une année complète d'aventure en vélo en Europe. Ces derniers célébraient ce soir là leur premier mois de voyage en s'offrant un rare repas au restaurant.
Par la suite, retour à Paris à travers les petites routes afin d'éviter les dispendieux postes de péages des autoroutes françaises. Nous avions bien en mémoire les 21 Euros ($34 cdn) que nous avait coûté notre retour de la Loire.
2 commentaires:
Bon voilà, ces récits me font encore fouiller sur le net pour en savoir plus. Depuis le film "The Longest Day", cette guerre de Normandie m'a moi aussi, toujours bien intéressé; peut-être est-ce parce que plusieurs victimes provenaient de chez nous (?). Il semble que vous avez fait là une super de belle tournée!
Inéressant ce sujet non ?
Personnellement, j'en reprendrai encore mais il faut bien passer à autre chose.
T'as vu mon clin d'oeil avec le restaurant "le ch'ti matelot" suite à ta requête ?
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